Ces objets ne font référence à aucune journée. Il est toutefois possible que certaines d'entre elles aient été éditées à l'occasion d'une journée au même titre que les insignes génériques des grandes maisons d'édition assorties à l'occasion d'une journée, d'un papillon autocollant permettant de situer et/ou dater l'événement.

Les Généraux

carnet de 20 vignettes du COMITE NATIONAL POUR LE MONUMENT AU MARÉCHAL JOFFRE

Commandant en chef des opérations :

 

 

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Le vainqueur de la Marne (né le 12 janvier 1852 à Rivesaltes dans les Pyrénées Orientales, mort à Paris 7e, le 3 janvier 1931)

     

Le 1er avril 1939, après de longs palabres et des discussions quant à l'emplacement de la statue, le conseil municipal finit par donner un avis favorable pour ériger un monument près des marches donnant accès au Champ-de-Mars. Le 29 avril, un arrêté préfectoral approuve ces délibérations. 1939 : le 10 juin, un décret d’hommage public est publié et le monument est inauguré, sous la présidence d’Albert Lebrun.

  • Sculpteur de la statue équestre : RÉAL DEL SARTE
  • Fondeur: RUDIER
  • Architecte: LAFFILLÉE Jacques
  • Située : place Joffre Paris 7e arrondissement

R1

 

Autres médailles ou breloques patriotiques

Certains de ces objets ont peut être été édités pour une journée.

Médaille souvenir Château-Thierry 18 juillet 1918

 

Son avers reprend le dessin de la médaille de la journée de la ville de Paris du 14 juillet 1917 qui célèbre la récente entrée en guerre des États-Unis aux côtés des Alliés (voir par ailleurs).

Sur le revers on y trouve le nom de la ville de Château-Thierry, la date 18 juillet 1918 (début de la contre-offensive alliée) et la phrase La victoire apparaît, enfin une Légion d'Honneur sur fond rayonnant (rappel de l'attribution de cet Ordre à la ville en juillet 1920).

Celle-ci est probablement une médaille-souvenir destinée au public visitant Château-Thierry après 1920.

Une médaille créée par la ville de Château-Thierry en l'honneur des anciens combattants qui ont participé aux combats dans ce secteur au cours de l'été 1918, a été émise. Un diplôme leur est remis avec la médaille (sur le modèle de celle de Verdun).

Pour en savoir plus : https://www.medailles1914-1918.fr/france-chateau-t.html

Les Sociétés d'aide aux victimes

Un nombre indéterminé de sociétés ou d'associations caritatives ont, pendant et après la guerre, recueillis des fonds au bénéfice des victimes de la guerre sans pour autant avoir mis en place de journées spécifiques ponctuelles.

Comme ci-dessous, par exemple, la société LES AMIS DES SOLDATS AVEUGLES dont le siège est 99bis rue de Reuilly, soit dans la même rue, à Paris, que la Société LES PARRAINS DE REUILLY qui sont au 20 de la même rue.

DOCUMENTS PUBLICITAIRES

Vente d'une médaille patriotique

Georges Murat (16 décembre 1851, Paris - 24 décembre 1918, Paris, Chevalier de la Légion d'Honneur en 1900) succède à son père Charles à la tête de l'entreprise "Bijoux Murat" (créée en 1851), à la mort de celui-ci en 1889.

Il sera sénateur de l'Ardèche de 1912 à sa mort.

Cette publicité montre que des bijoutiers, médailleurs et autres, ont surfé sur la multiplication des journées et l'engouement patriotique de la population, pour éditer des médailles  en bronze, argent et or, dont le bénéfice tombait  dans leur escarcelle.

Celle-ci, éditée en 1915, a sans doute profité de la Journée du 75. La confusion des deux genres est ici évidente.

Publicité parue dans l'Illustration du 18 décembre 1915

Le "75" est à l'honneur, sous différentes formes. Ces médailles rappellent, de façon explicite, la Journée du 75 du mois de février 1915. En revanche, le bénéfice va directement dans les poches de l'établissement éditeur, A. AUGIS, 32 rue de la République à Lyon.

Voici un petit drapeau rappelant ceux des journées de quête.

Description:

drapeau en tissu rouge, une croix blanche dans le coin supérieur gauche. En travers cette inscription en noir :

MONTJOYE St-DENYS

L'épingle est manifestement de la période du premier quart du XXe siècle, et probablement de la première guerre mondiale.

Mais, à quoi fait-elle allusion ?

MONTJOIE ! SAINT DENIS ! est un cri de guerre utilisé par les rois de France, notamment les capétiens. Il fait référence à Montjoie = au sens de bannière de l'armée royale, et Saint Denis, patron des rois de France.

Mais alors:

1- pourquoi cette orthographe Monyjoye St-Denys ?

2- quelle est la référence de ce drapeau rouge avec une croix blanche ?

Sont-ce des royalistes qui l'ont utilisé pendant la première guerre mondiale, en référence à un passé, à l'époque, pas si lointain  ? En effet, le dernier roi de France a été renversé en 1848 (Louis Philippe) soit seulement 66 ans avant 1914, et nous savons que le parti royaliste était encore très actif après 1870.

La question est ouverte ...