Dans cette section nous mettrons les documents, à notre disposition ou des articles de journaux anciens, en rapport avec les journées ou les médailles patriotiques, susceptibles d'apporter un plus sur ce sujet.

Les Orphelins de la Guerre

Courrier envoyé aux maires de France

Programme Concert du 20 novembre. Peut être lié aux journées de novembre 1916 ?

Ville de Civray dans la Vienne

Journée du Poilu

Programme de Music Hall

 

Le "Passage Conseil" ou "Le Conseil de Révision".

A la suite de la visite médicale les hommes sont déclarés "Bon pour le Service" et feront donc leur service militaire.

Un "certificat" comme celui ci-dessous leur était donné pour marquer l'événement. Il avait une valeur symbolique.

Celui-ci a été remis le 11 mars 1914 ; quelques mois après la guerre était déclarée.

Carnets de timbres

avec la devise du général Galliéni:

"Jusqu'au bout"

Ces timbres ou vignettes étaient à coller sur les enveloppes de courrier. Une façon de montrer son patriotisme.

Monnaies, médailles allemandes

Il existe des médailles patriotiques, bien entendu, en Allemagne à cette époque. En revanche je ne connais pas de Journées comme en France, en Belgique ou en Grande-Bretagne.

Dans l'Illustration j'ai trouvé une expression de la générosité allemande au bénéfice de leurs soldats. De grandes statues en bois dans lesquelles on plante un clou pour la somme de 50 pfennigs (voir ci-dessous).

La première photo représente le "Forgeron" c'est-à-dire Krupp. La seconde représente Hindenburg vainqueur de la bataille de Tannenberg.

On trouve trace de cette pratique dans le livre d'Albert Speer (architecte de Hitler), Au Cœur du Troisième Reich, chapitre 5, page 76, paru chez Fayard en 1971:

"Tout comme les adultes, nous avions planté, au cours de la dernière année de guerre, des clous de fer, achetés pour quelques marks pièce, dans des statues de bois de dimension énorme représentant le maréchal. Depuis l'école, il était en quelque sorte le symbole même de l'autorité."

Journée (?) Italienne

Le Journal "l'Ambulance"

Périodique, organe officiel de la CROIX VERTE

La Croix Verte est une société imaginée par Henri Dunant, fondateur de la Croix Rouge, afin de protéger et aider les femmes, mères de famille  abandonnées, jeunes filles exposées aux risques de la prostitution, comme la Croix Rouge, initialement, venait en secours aux militaires blessés.

Le nom de Croix Verte fut repris pendant la Première Guerre Mondiale par l'une des multiples œuvres de bienfaisance d'aide aux soldats et aux victimes de ce conflit.

L'une d'elles s'intitulait "l'Association des Œuvres de la Croix Verte". Son siège social se trouvait à Paris dans le 14e arrondissement.

Fondé en 1914 par M et Mm Émile Bayard (qui prend la fonction de Président du Comité Central) et F. Monmaury, elle fut placée sous le patronage du Président de la République Raymond Poincaré. Son comité d'honneur était présidé par Fernand David, Ministre de l'Agriculture.

Les Vignettes militaires de la Première Guerre mondiale

Le (re) sentiment anti-Allemand

Extraordinaire matrice de timbre en cuivre. Dimensions: 90 x 52 mm, poids 68 g, gravé par Louis Lebrun (?)

appartient à la collection G.R

photo 1 et 2 : la matrice avers / revers

photo 3: zoom sur le timbre

photo 4: image inversée

 

Quêteuses

PÉTITION

présentée par L'Intransigeant

Deux documents intéressants, datés de 1916. Le journal L'Intransigeant lance une pétition pour que les soldats français soient aussi bien traité que les soldats allemands prisonniers en France; à défaut il demande que les officiers allemands soient, par représailles, traités "afin que justice soit faite".

Les Préfets demanderons aux maires de ne donner aucune suite aux sollicitations du journal.

 

L'Intransigeant est fondé en juillet 1880 par Eugène Mayer, directeur de La Lanterne, pour le polémiste , Henri Rochefort qui en devient le premier rédacteur en chef.

 

Initialement journal d'opposition de gauche, il est tiré à environ 70 000 exemplaires à sa création en 1880 et totalise 4 pages vendues 5 centimes. Rallié au boulangisme, il évolue rapidement vers des prises de position nationalistes. En 1898, il participe au concert de la presse anti sémite hostile à Dreyfus.

 

Léon Baliby, nommé par Rochefort rédacteur en chef en octobre 1905, en prend la direction à partir de novembre 1907 et le baptise L'Intransigeant et « le Journal de Paris » (jusqu'en juin 1916, puis en sous-titre) : toujours vendu 5 centimes, il se veut, dans les années 20, le plus grand quotidien du soir d'opinion de droite, avec un tirage de l'ordre de 400 000 exemplaires.

 

TICKETS DE PAIN

Comité de Secours de Guerre de Douai

Bon, non daté, de 0,25 fr, à échanger contre des marchandises.

Ce n'est pas une journée à proprement parler mais s'intègre parfaitement dans le thème : l'assistance aux victimes civiles de la guerre, que l'on retrouve dans plusieurs journées.

Documents divers

PUBLICITES PATRIOTIQUES

ARTISANAT DES TRANCHEES

A partir d'une boîte estampillée, le soldat a confectionné ce cendrier de fortune.

"Au souvenir des héros de Verdun".